Articles d’information

Sortir l’avortement du Code Pénal

Réflexion du Père Charles Delhez, s.j., publié le dimanche Publié le  dimanche 20 mai 2018 à 12h52 dans  » La Libre Belgique «  Pour lire l’article, cliquez ici ===> Sortir l’avortement du Code Pénal – Audace de la Pentecôte L’amour n’est pas tout fait L’amour n’est pas tout fait. Il se fait. Il n’est pas robe ou costume prêt à porter, mais pièce d’étoffe à tailler, à monter et à coudre. Il n’est pas appartement, livré clefs en main, mais maison à concevoir, bâtir, entretenir, et souvent réparer. Il n’est pas sommet vaincu, mais départ de la vallée, escalades passionnantes, chutes dangereuses, dans le froid de la nuit ou la chaleur du soleil éclatant. Il n’est pas un solide ancrage au port du bonheur, mais levée d’ancre et voyage en pleine mer, dans la brise ou la tempête. Il n’est pas OUI triomphant, énorme point final qu’on écrit en musique, au milieu des sourires et des bravos, mais il est multitude de « oui » qui pointillent la vie, parmi une multitude de « non » qu’on efface en marchant. Ainsi être fidèle, vois-tu, ce n’est pas : ne pas s’égarer, ne pas se battre, ne pas tomber, c’est toujours se relever et toujours marcher. C’est vouloir poursuivre jusqu’au bout, le projet ensemble préparé et librement décidé. C’est faire confiance à l’autre au-delà des ombres de la nuit.

C’est se soutenir mutuellement au-delà des chutes et des blessures. C’est avoir foi en l’Amour tout-puissant, au-delà de l’amour.

Michel Quoist.

Livres intéressants

 » Bible des Familles « 
un formidable outil pour la pastorale

Une Bible accessible à tous
en vente au CDD
- Namur, rue du Séminaire, 11.
- Arlon, Rue de Bastogne, 46.

Cliquer sur l’image pour lancer la vidéo
Les plus beaux textes de l’Ancien Testament, le texte intégral du Nouveau Testament commentés et expliqués par Marie-Noëlle Thabut, illustrés par Éric Puybaret
1472 pages  .  Reliée cartonnée – Sous coffret
Dans les Bibles qui sont à disposition du grand public, il faut souvent choisir :
- soit une Bible enfantine pour initier les plus jeunes et les accompagner au catéchisme ou leur offrir leur cadeau de communion ;
- soit une Bible adulte qui court le risque de demeurer sur une étagère malgré les bonnes résolutions de l’acquéreur.
Or la Bible est lisible par tous… moyennant un guide sûr pour accompagner le lecteur. C’est cet accompagnement qu’offre la nouvelle édition de la Bible des familles.

Feuilleter un extrait ici

   » Bible et Famille  »
Olivier Bonnewijn
( édition Mame )

 Avec beaucoup de réalisme, la Bible raconte des histoires qui oscillent entre le sublime et le sordide.  Elle ouvre des chemins de vie au cœur de situations familiales complexes et délicates, ordinaires et extraordinaires. Elle ouvre des chemins de vie au cœur de situations familiales complexes et délicates, ordinaires et extraordinaires. Le présent ouvrage commence par suivre la trajectoire de Salomé (Mc 6,17-29), grande adolescente vivant dans les tourbillons d’une famille « dysfonctionnelle ».  Il accompagne ensuite un poète de génie qui cherche à rejoindre le principe de son existence personnelle, lorsqu’il était « tissé dans le ventre de sa mère »  (Ps 138/139,13),  « brodé dans les profondeurs de la terre » (v. 15). Enfin, il présente l’itinéraire fulgurant d’une Samaritaine, femme de désir ayant eu « six maris » successifs (Jn 4,4-30). Qu’il soit croyant ou non, le lecteur est saisi par l’actualité brûlante de ces trois récits qui abordent les relations familiales sous des angles multiples. Il y découvre avec bonheur l’action cachée de Dieu. Une sagesse pratique à déplacer les montagnes !

Olivier Bonnewijn est prêtre de l’archidiocèse de Malines-Bruxelles et membre de la communauté de l’Emmanuel. Titulaire d’un master en philosophie et d’un doctorat en théologie à l’Institut Jean-Paul II pour le mariage et la famille à Rome, il enseigne à la faculté jésuite de Bruxelles (IET) et est vicaire épiscopal à la formation. Il a publié plusieurs ouvrages d’éthique ainsi que des mini-romans pour enfants. Il est également l’auteur d’un livre sur les relations familiales dans les familles d’Abraham, de Jacob et de Moïse.

 » Les familles dans la Bible  »
Olivier BONNEWIJN
Edition MamE

Quand la Bible nous aide à méditer nos propres histoires de famille.
Une réflexion passionnante sur la famille d’après les récits de la Bible.
Un regard nouveau et très actuel sur les épisodes les plus connus
(Abraham et Isaac, Joseph et ses frères, Moïse).

ISBN : 9782728919635
MDS : 531955

Ce livre est en vente au CDD de Namur !

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« Il suffisait de croire en moi »

Témoignage – Réflexion
Éditions Edilivre

L’ouvrage : Que diriez-vous si des proches débarquaient chez vous à l’improviste en vous lançant des propos tels que :
« Vous êtes des parents irresponsables, on vient crever l’abcès !… » ?
Imaginez votre tête quand, revenant à la maison, vous apercevez le voisin balançant votre moquette par la fenêtre.
Vous aimez les crêpes ? Peut-on vous en servir chaque jour au repas principal pendant des semaines ?
Comment rester debout quand les événements de l’existence se déchaînent jusqu’à ébranler l’équilibre personnel et familial ?
Dès qu’elle recommence à croire en elle, en se tournant vers les autres et en leur offrant son cœur blessé, l’auteure retrouve sens à sa vie et la force de rebondir et d’avancer.
Puisse ce livre rendre un peu d’espoir aux naufragés de la vie, lassés de se battre…

L’auteure : Passionnée par l’âme humaine, Brigitte Mahaux a toujours nourri le désir d’aller à la rencontre de l’autre. Elle a d’abord exercé comme pédicure médicale, puis, malgré de grands bouleversements dans sa vie, elle a acquis une solide formation à l’écoute et en relations humaines. Elle est ainsi devenue « écoutante » dans un centre d’écoute par téléphone pendant de nombreuses années et par la suite, professionnelle de la relation d’aide.
Ce travail qu’elle mène avec passion, est l’aboutissement d’une vie traversée par la souffrance physique et morale. Sa riche expérience l’amène à accueillir et à accompagner des personnes en souffrance. En se donnant, elle reçoit tout autant.

Ce livre est en vente au CDD de Namur !
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 » Tu as changé mon deuil en allégresse ! « .

C’est sous ce titre surprenant car paradoxal, qu’Isabelle Rochette de Lempdes ose dire, dans ce livre -témoignage paru récemment chez Téqui, comment elle a surmonté le deuil de son mari jusqu’à trouver la paix et la joie. Veuve depuis un peu plus de 8 ans, comment cette mère de trois enfants, a-t-elle trouvé les ressources profondes pour surmonter la mort de Bruno, son mari, suite à un AVC, le 11 juillet 2005. ? Comment a-t-elle réagit face à ce décès soudain qu’elle qualifie elle-même de  » Tsunami  » ? Comment a-t-elle apprivoisé le vide laissé par son mari ?

Pour écouter Isabelle Rochette de Lempdes cliquez sur le lien ci-dessous :
http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/un-coeur-qui-ecoute-isabelle-rochette-de-lempdes/00082681

Recherche sur l’embryon humain et sur les cellules souches embryonnaires 

Voici une proposition d’initiative citoyenne européenne: « Un de nous »

Objet :
La protection juridique de la dignité, du droit à la vie et à l’intégrité de tout être humain depuis la conception dans les domaines de compétence de l’UE où cette protection s’avère d’une importance particulière.

Principaux objectifs
La dignité et l’intégrité de l’embryon humain doivent être respectées. Ceci a été établi par l’arrêt Brüstle contre Greenpeace de la CJUE qui définit l’embryon humain comme le commencement du processus de développement d’un être humain. Afin d’être cohérente dans l’exercice de ses compétences, l’UE devrait interdire et mettre fin au financement des activités qui impliquent la destruction d’embryons humains, en particulier dans les domaines de la recherche, de l’aide au développement et de la santé publique.

Pour que cette pétition oblige l’UE à prendre une initiative, il faut obtenir plus d’un million de signatures avant le 1er novembre 2013 et il faut qu’au moins 7 pays aient plus que leur quota de signatures.
Trois quart de l’objectif est atteint. L’Italie est le pays qui a recueilli le plus de signatures, suivi par l’Autriche, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie.

A ce jour, la Belgique n’a recueilli que 22 % des signatures nécessaires à son quota et Bruxelles est la capitale de l’Europe… !

Pour en savoir plus sur cette initiative citoyenne européenne et éventuellement signer la pétition cliquez … > ICI   puis choississez  » Français « .

Euthanasie

Voici un site d’information qui permet une expression publique de voix ‘discordantes’ par rapport à la tendance visant l’extension du champ de la loi sur l’euthanasie :

> http://www.euthanasiestop.be/

 L’euthanasie et ses enjeux: réactions des évêques de Belgique

Les évêques de Belgique, réunis en Conférence épiscopale à Grimbergen,
ont approfondi la problématique de la fin de vie, en présence d’experts en matière médicale, juridique, éthique et pastorale. Ils publient un communiqué de presse avec leurs réactions.
Les évêques de Belgique se sentent fortement interpellés par la proposition de loi discutée actuellement à la Chambre sur l’élargissement de l’euthanasie aux mineurs, c’est-à-dire aux enfants et aux jeunes. Ils se demandent pourquoi légiférer en une matière aussi délicate, quand on sait qu’aux Pays-Bas une pareille loi existe depuis 2006, mais n’a pratiquement jamais dû être appliquée. Cette question les a poussés à creuser les enjeux sous-jacents à cette initiative et à les partager largement.
Des réactions qui figurent dans un communiqué de presse:
 »Le premier enjeu est l’interdiction de tuer, qui est à la base de notre société. En ouvrant la porte à l’euthanasie des mineurs, on court le danger de vouloir l’étendre aux handicapés, aux personnes démentes, aux malades mentaux, et même à ceux qui sont fatigués de vivre. On risque ainsi de changer le sens de la vie humaine et d’accorder la valeur d’humanité seulement à ceux qui sont capables de reconnaître la dignité de leur propre vie. On introduit donc le doute sur la valeur de certaines vies humaines.
Le second enjeu est le changement de la pratique médicale, lié aux grands progrès de la médecine. Mais quand la médecine arrive au bout de ses possibilités, on passe du tout au rien, et on est tenté de s’orienter tout de suite vers l’euthanasie. On oublie le rôle de la sédation, qui apaise la douleur, et l’importance des soins palliatifs, qui préparent sereinement à la mort. Le médecin et le personnel médical sont ébranlés dans leur pratique et se demandent quel est leur rôle, entre le  »trop » de médecine et le  »plus rien » de l’euthanasie.
Le troisième enjeu nous renvoie à notre propre mort: comment la préparer et ne pas l’ignorer? Avec qui en parler, quelles dispositions prendre, comment être entouré? Comment éviter de faire de la mort un moment tabou? Comment mourir dans la dignité, en respectant la valeur de la vie humaine?
Le quatrième enjeu est celui de la souffrance. 70% des Belges se disent favorables à une mort douce. C’est normal. Il faut à tout prix combattre toute forme de douleur et diminuer au maximum la souffrance. Mais quand celle-ci est malgré tout présente, chez le malade, comme chez les proches, ou parmi le personnel médical, comment peut-on l’assumer? Comment être préparés à affronter la souffrance comme une épreuve qu’on peut partager et vivre ensemble? Comment nous soutenir mutuellement pour traverser les moments de souffrance?
Le cinquième enjeu est celui de la spiritualité. Dans la question de l’euthanasie se joue tout le sens de la vie. Comment l’expérience chrétienne nous aide-t-elle à affronter la mort et la souffrance? Quand nous fêtons la Pâque de Jésus, le vendredi saint nous fait vivre le drame de la souffrance; le samedi saint, le mystère de la mort et de l’abandon; le dimanche, la force de la résurrection. Comment le mystère pascal inspire-t-il notre vie et éclaire-t-il toute vie humaine ? Comment les institutions chrétiennes peuvent-elles proposer une attitude éthique par rapport à ces défis? »

En outre, les évêques ont également travaillé la question des évolutions du paysage paroissial dans le pays, avec des experts en pastorale.
Les évêques de Belgique.


Synthèse de la rencontre entre le Père Denis Sonet
et tous les acteurs concernés ou intéressés
par la préparation des fiancés au sacrement de Mariage

( Merci à Monsieur l’Abbé Michel Van Herck qui nous a autorisé à publier la synthèse qu’il a effectuée et qui est parue dans la revue des CPM « Envol » n° 139 du 2ème trimestre 2013.des CPM « Envol » n° 139. )

Cliquer ICI.  

 

Lumen fidei. La foi et la famille
Voici les deux paragraphes de l’Encyclique du Pape Francois
« Lumen Fidei »,
dédiés à la relation entre foi et famille


52. Dans le cheminement d’Abraham vers la cité future, la Lettre aux Hébreux fait allusion à la bénédiction qui se transmet de père en fils (cf. 11, 20-21). Le premier environnement dans lequel la foi éclaire la cité des hommes est donc la famille. Je pense surtout à l’union stable de l’homme et de la femme dans le mariage. Celle-ci naît de leur amour, signe et présence de l’amour de Dieu, de la reconnaissance et de l’acceptation de ce bien qu’est la différence sexuelle par laquelle les conjoints peuvent s’unir en une seule chair (cf. Gn 2, 24) et sont capables d’engendrer une nouvelle vie, manifestation de la bonté du Créateur, de sa sagesse et de son dessein d’amour. Fondés sur cet amour, l’homme et la femme peuvent se promettre l’amour mutuel dans un geste qui engage toute leur vie et rappelle tant d’aspects de la foi. Promettre un amour qui soit pour toujours est possible quand on découvre un dessein plus grand que ses propres projets, qui nous soutient et nous permet de donner l’avenir tout entier à la personne aimée. La foi peut aider à comprendre toute la profondeur et toute la richesse de la génération d’enfants, car elle fait reconnaître en cet acte l’amour créateur qui nous donne et nous confie le mystère d’une nouvelle personne. C’est ainsi que Sara, par sa foi, est devenue mère, en comptant sur la fidélité de Dieu à sa promesse (cf. He 11, 11).

53. En famille, la foi accompagne tous les âges de la vie, à commencer par l’enfance : les enfants apprennent à se confier à l’amour de leurs parents. C’est pourquoi, il est important que les parents cultivent en famille des pratiques communes de foi, qu’ils accompagnent la maturation de la foi de leurs enfants. Traversant une période de la vie si complexe, riche et importante pour la foi, les jeunes surtout doivent ressentir la proximité et l’attention de leur famille et de la communauté ecclésiale dans leur processus de croissance dans la foi. Tous nous avons vu comment, lors des Journées mondiales de la Jeunesse, les jeunes manifestent la joie de la foi, leur engagement à vivre une foi toujours plus ferme et généreuse. Les jeunes désirent une vie qui soit grande. La rencontre avec le Christ — le fait de se laisser saisir et guider par son amour — élargit l’horizon de l’existence et lui donne une espérance solide qui ne déçoit pas. La foi n’est pas un refuge pour ceux qui sont sans courage, mais un épanouissement de la vie. Elle fait découvrir un grand appel, la vocation à l’amour, et assure que cet amour est fiable, qu’il vaut la peine de se livrer à lui, parce que son fondement se trouve dans la fidélité de Dieu, plus forte que notre fragilité.

> Pour lire l’Encyclique « Lumen Fidei » dans son entièreté,  cliquer ICI.

 Le Pape François demande d’apprendre à prier
en famille à l’image de la Sainte Famille de Nazareth.

Lors de l’audiance générale du 1er mai 2013, s’adressant aux pélerins francophones venant de Belgique et de France, le Pape François les a invité à prier en famille et comme famille :
« Bienvenus chers pèlerins francophones venant de Belgique et de France. J’adresse un salut particulier aux pèlerins de l’Archidiocèse de Paris et des différentes paroisses, ainsi qu’aux jeunes! Je vous invite tous à apprendre à prier en famille et comme famille! Quant à vous chers jeunes, que chacun mette du sien dans ses devoirs quotidiens, ses études, son travail, ses amitiés et dans sa vie de charité. Bon pèlerinage à tous ! « 

> Lire le message complet.

Les parents ont perdu leurs référents

Diane Drory n’est pas novice en , puisqu’elle exerce cette profession depuis 35 ans. C’est dire si, au cours de trois décennies, elle a vu défiler bien des familles dans son cabinet de consultation! Cette spécialiste des troubles de la petite enfance est aussi présidente honoraire de la Fédération belge des Psychologues. Régulièrement sollicitée pour des articles dans différents magazines, elle participe souvent à des émissions de radio ou de télévision. Dans son bureau bruxellois, une affiche donne immédiatement le ton : « Je est un autre et vous aussi ». Explorons avec elle les spécificités de l’ contemporaine…

Au cours de ces dernières années, avez-vous observé une évolution des interdits ?
La peur de l’autre prime davantage, les redoutent que le monde extérieur ne fasse du tort à leur enfant. Par conséquent, ils sont méfiants par rapport à ce qui ne vient pas de l’intérieur, de la famille. C’est comme si les mettaient des interdits à la société, là où avant il y avait des interdits posés aux par rapport à la société. Ainsi, lors d’un mauvais bulletin scolaire, le parent n’interpelle plus l’enfant, mais s’en prend à l’enseignant, responsable, selon lui, des piètres résultats de sa progéniture.
Il est désormais interdit que l’enfant prenne le moindre risque. Dans une plaine de jeux, on a enlevé un toboggan, parce qu’un enfant en était tombé et s’était cassé le bras. De même, dans une cour de récréation, un arbre centenaire a été coupé, parce qu’un ado était tombé en l’escaladant. Il faut que le monde extérieur s’adapte à l’enfant. Il faudrait une école par enfant. Cette situation est en lien avec une nette progression de l’individualisme. Nous sommes dans la société du « toi ou moi » et plus du « toi et moi ». C’est l’ère de la compétition et de la  concurrence. On en arrive à de nouvelles pathologies, comme les TOP – troubles oppositionnels précoces – ces enfants ne supportent plus ce qui ne va pas dans le sens de leur désir. Des supervisions psychologiques sont d’ailleurs déjà organisées en crèches.

Quelles pourraient être les causes de tels comportements ?
Avant même sa conception, l’enfant est imaginé comme une valeur suprême. Avoir un enfant, c’est entrer en religion, disent et pensent certaines mamans. Les parents sont au service de leur enfant. L’épanouissement de celui-ci va prouver que je suis un bon parent. L’enfant doit à la fois être heureux et correspondre au projet parental. Ce mouvement s’amplifie depuis dix ans. Les parents sont déchirés, pris dans les paradoxes de l’éducation. En effet, l’enfant doit être autonome, mais ne peut prendre aucun risque. Pour résoudre un tel dilemme, l’enfant décide dans la maison – puisque sa protection physique s’y trouve – et ne quitte plus la cellule familiale. Beaucoup d’enfants grandissent dans une grande solitude et une non-reconnaissance d’être, d’existence. Ils sont uniquement dans l’avoir. La transmission est en panne. Or, l’avenir se construit sur le passé. Si on annihile le passé, l’avenir est flottant.

D’où vient cette perte de la transmission ?
Les parents sont perdus dans leurs référents. Ils adoptent les mêmes choix que leur voisin. Ainsi, les parents qui mettent de la discipline se sentent seuls, alors qu’ils sont en réalité isolés dans leur coin. Les référents sont flous et ceux du siècle passé sont diabolisés. Le manque de temps est un autre facteur crucial. Enfin, parce que les gens ont peur de la mort et de la perte, on ne peut plus manquer de rien. C’est d’ailleurs par peur du conflit que les parents redoutent tant l’adolescence.

Les tabous ont-ils évolué ?
Le sexe, la drogue et la pornographie restent des thématiques difficiles à aborder pour les parents de préados. Pourtant, la moitié des enfants de moins de 10 ans a déjà vu un site pornographique. Les gens font la confusion entre l’agressivité et la violence. Par exemple, deux frères ne peuvent plus se battre pour se mesurer. Les parents ne veulent plus que leurs enfants jouent avec des armes. Or, la meilleure façon de créer des enfants violents est de leur interdire l’agressivité. Si on interdit à un enfant de s’imaginer qu’il va tuer les méchants…

Quelles sont les incidences de la séparation parentale sur les enfants ?
Les enfants ne sont plus mis au ban de la société, mais ça ne change rien à leur souffrance psychique personnelle. Comme ils sont issus d’un couple parental et que le triangle explose, l’enfant doit nécessairement se resituer, ce qui entraîne des difficultés de loyauté. Il est aussi plus difficile de se révolter contre un parent, lorsqu’on a peur de faire mal au parent fragilisé. Si les enfants s’adaptent très bien, le lien est néanmoins devenu un concept douteux pour eux. Les coupures de lien successives font que le ruban des liens est coupé en tant de morceaux qu’il n’y a plus de confiance dans celui-ci. C’est la raison pour laquelle les parents sont tellement attachés à leur enfant, puisque leur partenaire risque de partir. Le lien à l’enfant est dès lors surinvesti.

Comment vous situez-vous par rapport à l’adoption d’enfants par des homosexuels ?
J’ai du mal pour l’enfant. Le monde va peut-être évoluer et cette situation sera probablement banalisée, mais ce n’est pas parce qu’il y a de plus en plus d’enfants de parents divorcés que la souffrance s’en trouve pour autant diminuée. Il ne s’agit pas d’amour, il s’agit de la manière de se forger. Par ailleurs, un tabou risque d’être mis sur les origines, ce qui serait criminel. Or, la possibilité de retrouver  ses sources biologiques est impérieuse. Il s’agit d’un pré requis indispensable, faute de quoi il y a une absence de référent. Il y a certainement des couples homosexuels qui respectent le lien biologique. Mais, pour l’instant, on n’a pas suffisamment de recul.

Et les mères porteuses ?
Un enfant-objet acheté est réduit à être un objet de consommation. C’est la transgression d’un garde-fou de la nature. On joue aux apprentis sorciers sur les structures psychiques de ces enfants à qui on enlève leurs origines.

Ces positions éthiques dépassent-elles le clivage de la foi ?
Oui. Quel est le respect que l’on a par rapport à la vie? Il faut évoluer, mais cela ne doit pas empêcher de se poser des questions. C’est quoi mettre un enfant au monde ? Est-ce pour ma satisfaction personnelle ou pour qu’il fasse évoluer le monde ?

Que répondre à la peur de la pédophilie ?
Il s’agit d’une angoisse légitime, parce qu’il y a une sexualisation extrême de la société, une promotion outrancière du corps. On ne respecte plus l’évolution d’une sexualité saine par étapes. On ne donne plus le temps au temps. Il y a une jouissance personnelle de l’adulte qui promeut cette hyper sexualisation, tout en ayant peur du danger extérieur.

Enfin, quelle évolution pointez-vous dans les médias ?
Ce qui questionne les journalistes aujourd’hui, c’est tout ce qui touche au refus du différent, au mélange (adulte et enfant, masculin et féminin, etc.).  La société veut jouer la carte de la « mêmeté », au nom de l’égalitarisme.

Propos recueillis par Angélique TASIAUX
( http://info.catho.be/2013/05/16/les-parents-ont-perdu-leurs-referents/ )

VIES DE FAMILLE
 » Le Couple et le sacrement de réconciliation « 

La vie de couple est souvent mise à rude épreuve par les rythmes de vie, les impératifs professionnels mais aussi bien souvent par les fragilités des conjoints eux-mêmes.
Le sacrement de la réconciliation peut-il venir soutenir le sacrement de mariage sur la durée ? Comment enraciner une culture du pardon au coeur de la vie conjugale ?

Pour en savoir plus, cliquer ici.

Denis Sonet, amour toujours !

Ancien curé de campagne, Denis Sonet est devenu au fil des années expert de la vie affective des autres. Par le dialogue et l’écoute, ce prêtre de 84 ans accompagne
depuis plus de 50 ans des milliers de couples dont certains sont en grande difficulté.

Pour écouter le Père Denis Sonet, cliquer ici.

Peut-on encore croire au couple ?

Alors que le mariage est de plus en plus fragilisé, comment l’Église accompagne-t-elle
le couple dans son cheminement humain et spirituel, dans ses joies comme dans ses crises ?
Éclairages avec nos invités : le père Denis Sonet, Jean Villeminot et
Alain et Elodie Le Gendre.

Emission présentée par Stéphanie Dupasquier.

Pour écouter l’émission, cliquer ici.

« Mariage pour tous »

En France, la loi sur le “mariage” entre personnes de même sexe a été votée.
Mgr Tony ANATRELLA est prêtre du Diocèse de Paris et psychanalyste met en garde contre les conséquences de cette loi.
Pour lire l’article, cliquer ici.

Mgr Tony Anatrella enseigne au Collège des Bernardins. Il est consulteur à Rome au Conseil pontifical pour la famille et chargé de mission sur les drogues et la toxicomanie auprès du Conseil pontifical pour la pastorale des services de la santé.

« Sacrement de réconciliation »

Petite vidéo de 6 minutes sur ce thème :  » Le Couple et le sacrement de réconciliation « 

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